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Les Tribulations d'un Chef !
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15 avril 2009

Les 22 moyens du Chef pour ignorer une idée...

Le Chef a toujours raison, c'est une des premières vérités à connaitre!

Mais il y a toujours des petits scouts ou guides qui voudront montrer le contraire,en osant donner eux même... leurs propres idées!!! Si si, aussi incroyable que ça puisse paraitre, c'est vrai!!

Le Chef doit donc apprendre à maitriser l'art de repousser ces idées, qui ne sont pas bonnes puique ce ne sont pas les siennes.

Voici quelques-uns des moyens de vous y prendre. Il y en a certainement d’autres, mais ceux-ci sont éprouvés par une pratique séculaire, ils sont garantis et pour ainsi dire certifiés. Ils ne vous trahiront jamais, quelles que soient les circonstances, face à toute idée qui vous serait suggérée.

1.- Ignorez-la.

Opposer un silence de mort à toute proposition démontera son auteur à moins qu’il ne soit des plus coriaces.

2.- Voyez-la venir et éludez-la.

Vous pouvez pressentir la venue d’une suggestion à la vue de l’embarras et de l’anxiété de celui qui se prépare à vous la soumettre, parce qu'il sait quand même qu'il est face au Chef,vos barettes vertes ou jaunes sont là pour le lui rappeler, et vous lui éviterez d’éprouver de la gène et finalement de l’humiliation en agissant promptement. Changez de sujet, ou mieux, levez la séance.

3.- Traitez-la par le dédain.

Lever les sourcils avec le doux étonnement caractéristique du Chef en disant : « Tu ne dis sûrement pas cela sérieusement ? » fait merveille. Dans les cas graves, ajoutez à intelligible voix « absolument irréalisable ». Il est essentiel de faire vite ; repoussez la suggestion avant qu’elle ait pu être bien exploitée, sans quoi elle risquerait d’apparaître, somme toute, réalisable.

4.- Tournez-la en dérision.

Dites en riant « Oh ! Elle est bien bonne, mon vieux. Tu as dû veiller toute la nuit pour avoir cette idée-là. » Et si tel est le cas, ce n’en est que plus drôle.

5.- Assassinez-la d’éloges.

Quand vous aurez porté au nues pendant cinq minutes les mérites de la proposition, elle sera prise en haine par toute la Troupe ou la Compagnie, et deviendra suspecte même aux yeux de son auteur.

6.- Soulignez qu’elle n’a jamais été mise à l’épreuve.

S’il s’agit d’une idée vraiment neuve, ce sera vrai ; mais faites valoir que si elle était valable, vous l’auriez déjà trouvée. Vous êtes Chef, sans blague!

7.- Prouvez qu’elle n’est pas nouvelle.

Si vous parvenez à donner à l’idée qu’on vous soumet un air de parenté suffisant avec une autre déjà connue et que vous avez déjà eu, le fait que celle-ci soit meilleure pourra passer inaperçu.

8.- Faites observer qu’elle ne va pas avec la politique de la Compagnie ou de la Troupe.

Comme personne ne sait ce qu’est cette politique, vous ne risquez pas d’être contré.

9.- Parlez de ce qu’elle va coûter.

Le fait que l’économie escomptée soit six fois plus importante sombrera dans l’insignifiance ; après tout, c’est de l’argent imaginaire et la dépense, elle, est bien réelle. Mais gare aux propositions qui ne coûteraient rien ; il y en a, mais vous pouvez quand même les exterminer en faisant valoir qu’une idée qui ne coûte rien ne saurait valoir quelque chose.

10.- Faites le coup du « nous avons déjà essayé ça »

C’est surtout efficace quand l’offensive vient d’un Nono, ça lui fait sentir qu’il n’est pas encore « au courant » ; quand il le sera cette parade deviendra inutilisable, il ne sera plus Nono.

11.- Sachez jeter la douche.

Des commentaires comme : « N’est-ce pas un peu farfelu ? » « Une telle sophistication nous est-elle bien utile ? » ou « Gardons nous d’avoir trop de prétentions », vous vaudront d’être approuvé et soutenu par toute l'unité. Rares sont les propositions qui survivent à une telle désapprobation collective.

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12.- Trouvez une contre-proposition pour bloquer l’autre

C’est un moyen dangereux, à n’employer que si vous êtes un Chef d’expérience ; autrement, vous risqueriez de vous retrouver avec votre proposition sur les bras.

13.- Trouvez vingt raisons pour que ça n’aille pas.

Vous serez sûr que, de cette manière, la seule bonne raison pour laquelle « ça irait » passera au bleu.

14.- Modifiez la proposition au point qu’elle en périsse.

La méthode est élégante. Elle berce le délictueux auteur de la suggestion d’une fallacieuse impression de sécurité. Vous avez l’air de l’aider à faire prendre corps à son idée, en lui apportant quelques retouches çà et là. « Ne pourrions-nous pas faire ceci ou cela ? Bien entendu, tu devras revoir certaines choses ici et là ». Au moment où il se réveille, son idée est dans le lac.

15.- Semez le doute sur la paternité de l’idée.

« N’as tu pas fait, Pierre, la dernière fois, une suggestion analogue à celle de Jacques ? ». Tandis que tout le monde recherchera quel est le premier à y avoir pensé, l’idée peut expirer faute d’attention.

16.- Condamnez-la par association d’idées.

Si vous parvenez à l’associer, de si loin que ce soit, à la bête noire de quelqu’un, vous aurez gagné la partie. Tournez-vous vers le président de séance et dites-lui d’un air détaché : « C’est tout à fait le genre d’idée que Paul aurait pu avoir. » Vous, vous savez quelle est son aversion pour Paul qui n'est même pas dans sa Patrouille; mais l’auteur de la proposition, qui n’en sait rien, se demandera longtemps quelle mouche l’a piqué.

17.- Tâchez de l’éplucher pour la mettre en pièces.

Si vous pouvez manipuler une idée suffisamment longtemps, il finit par n’en rester que des débris.

18.- Livrez-vous à une attaque personnelle contre le père de l’idée.

Le temps qu’il s’en remette, il ne se souviendra plus de l’avoir jamais eue.

19.- Gagnez par la technique du knock-out.

Il y a plusieurs manières de s’y prendre. Deux exemples suffiront : - prétendez qu’elle enfreint quelque obscur règlement. Nul ne s’apercevra que le texte en question a été édicté en vue de réglementer l’importation des cacahouètes de Bangkok à l’époque de la guerre serbo-croate qui remonte à 1902, et qu’il n’a donc rien à voir avec ce dont il s’agit. - Servez-vous de la technologie comme d’une matraque. Dites par exemple, que pour faire çà, il faudrait un oscillographe à pulsations couplé à un interféromètre hémisphérique et que dans ce cas il y aurait dans le premier rhéostat une rétroaction négative, indésirable bien sûr ».

20.- Remettez à plus tard la décision.

Si vous n’arrivez pas à tuer la proposition dans l’ouf, lanternez. De délai en délai, elle apparaîtra défraîchie et en partie usée à celui-la même qui l’a avancée.

21.- Chargez un comité d’examiner la suggestion.

22.- Encouragez son auteur à chercher une meilleure idée.

Si la première est bonne, ce sera difficile, probablement long et décourageant. Et s’il en trouvait une, il vous resterait toujours la ressource de le promouvoir à un autre poste.

Avec un peu d'entrainement, vous n'aurez même plus besoin de cette liste!

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Commentaires
B
Il était tant de découvrir ce site !<br /> Avec les louveteaux qui ont 100 idées à la seconde !
A
Être chef, tout un art...
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